Agnès se tient sur Highland Bridge ⁽¹⁾
— Les oiseaux chantent —
Et des vagues bleues est venu le triton
— Belle Agnès ! —

Ses cheveux étaient comme l’or le plus pur
Ses yeux étaient si délicieux

« Et écoutez-moi, Agnès , si belle et si noble !
Et seras-tu ma plus chère?»

«Oh oui, à vrai dire, je le serai,
Si tu m’emmènes avec toi sous les vagues bleues»

Il lui a bouché les oreilles, il lui a fermé la bouche
Puis il la conduisit au fond de la mer

Au fond de la mer est sa maison
Là, Agnès marche dans des chaussures en or rouge

Là, ils étaient ensemble pendant huit ans
Sept fils et une fille avec le triton qu’elle a

Agnès s’est assise près du berceau et a chanté;
Puis elle a entendu les cloches anglaises sonner

Agnès marche pour se tenir devant le triton
« Et puis-je juste une fois aller à l’église ?

«Oh oui, sincèrement, vous pouvez le faire,
Si tu reviens aux enfants si petits»

«Oui, sûrement et en effet, je le ferai ;
Rien ne m’est plus cher dans ce monde»

«Mais quand tu vas à l’église
Vous ne pouvez pas mettre votre or rouge sur

Et quand tu arrives au cimetière
Vous ne pouvez pas laisser vos cheveux blonds blonds tomber librement

Et quand tu entres sous le porche de l’église
Tu ne peux pas sourire sous la peau écarlate

Et quand tu marches sur le sol de l’église
Vous ne pouvez pas marcher jusqu’à l’endroit où votre mère est assise

Et quand le prêtre mentionne le saint
tu ne peux pas te prosterner»

Mais quand elle est allée à l’église
Elle a mis tout son or rouge sur

Et quand elle est arrivée au cimetière
Agnès a laissé tomber ses cheveux blonds blonds

Et quand elle est entrée dans le porche de l’église
Agnès souriait sous la peau écarlate

Et quand elle a marché sur le sol de l’église
Elle se dirigea vers l’endroit où sa mère était assise

Et quand le prêtre a mentionné le saint
Elle s’inclina profondément

Alors sa mère dit, elle se tenait près d’elle :
« Agnès ! Agnès ! d’où viens-tu ?

Agnès ! Agnès ! chère fille si douce!
Où étais-tu depuis si longtemps ?

Où étais-tu depuis si longtemps ?
Et où tes joues sont-elles devenues si blanches ?»

«Au fond de la mer est ma maison
Là je me suis donné au triton

Là le doux soleil ne brille pas
donc mes joues sont si blanches

Sept fils que je lui ai donné
Le huitième est une jeune fille si petite»

«Qu’est-ce que le triton t’a donné pour ton honneur
Quand il a fait de toi son épouse?»

«Il m’a donné cinq anneaux d’or
Avec des roses et des lys étaient-ils décorés

Et il m’a donné des bracelets en or rouge
Rien de plus grand n’existe dans la main d’une reine

Et il m’a donné des chaussures à boucle dorée
Rien de plus grand n’existe au pied d’une reine

Et il m’a donné une harpe d’or
Pour jouer, quand j’étais triste

Mais maintenant je vais rester sur le terrain le plus vert
Et ne plus jamais aller au fond de la mer»

Les deux pensèrent qu’ils étaient là seuls,
Mais pendant ce temps, le triton s’est levé et a tout entendu

Le triton est entré par la porte de l’église
et toutes les petites images se sont retournées (Images de saints)

Ses cheveux étaient comme l’or le plus pur
Ses yeux étaient si larmoyants

« Agnès ! Agnès ! viens à la mer avec moi !
Tes petits enfants te désirent»

« Oui, laissez-les longtemps, aussi longtemps qu’ils voudront !
Je n’irai plus jamais chez eux»

«Oh, pensez au grand ! et pensez au petit !
Et pense surtout au petit qui gisait dans le berceau !»

«Non, plus jamais je ne penserai au grand ou au petit
Et encore moins des petits qui gisaient dans le berceau» ⁽²⁾

Le triton leva la main droite :
«Ténèbres et ténèbres sur tout le pays !»

Il y avait de l’obscurité et un nuage assombri
Il cachait toute la terre et la ville

Agnès marche à l’aveuglette
Elle ne trouve pas son chemin

Elle voulait marcher sur le terrain le plus vert
Quand elle a pris le chemin du fond de la mer

Elle voulait marcher jusqu’à la ferme de sa mère
Quand elle a pris le chemin qui menait au fond

«Bienvenue, Agnès , sous les flots bleus !
Plus jamais tu ne marcheras sur la terre verte

Plus jamais tu ne marcheras sur la terre verte
Et plus jamais tu ne verras tes enfants si petits

Mais ici tu t’assiéras sur une pierre dure et grise
Et ici, vous pouvez jouer avec les os des hommes morts

Bien que je te laisse garder la harpe d’or
Que tu puisses jouer si triste»

Celui-ci peut entendre dans le bosquet le plus vert
— Les oiseaux chantent —
Agnès jouait de la harpe au fond de la mer
— Belle Agnès ! —